tu viens de t'en aller,
j'étais pourtant préparée, ton départ était annoncé
alors bien sûr, je t'ai accompagné
Mon coeur criait "tu ne peux pas le faire"
mais mon amour pour toi hurlait tout le contraire
Tu viens de t'en aller,
j'ai posé ma main sur tes yeux pour ne pas voir la vie s'en échapper
tu a quitté ma lumière, tu es passé derrière
Un instant, rien que pour nous deux, tout s'est arrêté
pourtant sans toi je vais continuer
Tu viens de t'en aller,
A la maison, les "filles" tournent près de ton panier
très près de ma tristesse, elles essaient de me distraire
sans savoir que tu as rejoins Saïten et tous tes congénères
UKSON mon pépère
Tu viens de t'en aller
pour parler de toi, je dirai "il était"
mais jamais je ne t'oublierai
tu viens de me quitter,
tu es partie te reposer.
Triste journée, triste début d'année.
Pour apaiser ta souffrance, j'ai avancé la délivrance,
la vie dans tes yeux s'est brisée et tu me fais pleurer
Ton départ me fait souffrir, mais je ne peux te retenir
SAÏTEN, ma mamie comme j'aime t'appeler
Pour me consoler, dans ma tête et dans mon coeur,
onze ans d'amour et de bonheur
et tes petits enfants et enfants adorés, qui prolongent ta vie à mes côtés
SAÏTEN, ma mamie comme j'aime t'appeler
Tous ceux que tu aimais vont te regretter :
Grégory et Matthieu qui t'ont accompagné
tes "bébés" autour de moi rassemblés, commencent à te chercher
SAÏTEN, ma mamie comme j'aime t'appeler
Ton nom et ton souvenir en moi, sont à jamais gravés
HIER, je t'ai photographiée avec tes enfants pour que tu paraisses dans le "BB", rubrique vétéran
AUJOURD'HUI, sans bruit tu t'en vas.
Je t'accompagne dans ce silence pesant, troublé seulement par mes larmes que je ne retiens pas
DEMAIN, pour te rendre hommage, malgré mon chagrin, j'enverrai ton image pour qu'elle soit publiée
PLUS TARD, bien plus tard, quand je pourrai parler de toi, sans sanglot dans la voix, ton souvenir pour tous ceux
qui te pleurent, à jamais restera
Quand tu es né un 20 février, on savait que tu étais destiné à la famille GRANGER, à Josette en particulier, qui t'a aimé, beaucoup aimé, éduqué, bien éduqué.
Partout avec elle tu es allé.
Sur les rings de beauté (parcours obligé qui n'était pas ta tasse de thé) tu t'es très bien comporté.
Mais ce que tu as le plus apprécié, c'est travailler.
L'homme assistant tu adorais affronter et d'excellents résultats tu as donné.
Cette saleté de cancer t'a rattrapé, et pour nous, tout s'est effondré.
Malgré les essais pour te soigner, tu as commencer à décliner.
Lorsque tu as été très fatigué, pour te préserver, il a fallut t'aider.
Dans les bras de Josette tes yeux se sont fermés et pour la première fois, tu nous as fais pleurer.
TINA ta boule, continue desespéremment de te chercher
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